Le minimalisme n’est pas une idée nouvelle : les stoïciens et épicuriens, les bouddhistes, le mouvement de “la simplicité volontaire“, des personnalités comme Lao Tseu, Henri David Thoreau, Ghandi… ont chacun à leur manière plaidé pour une vie simple centrée sur l’essentiel. Mais la crise écologique et économique des années 2000 a vu émerger de nouveaux adeptes.
Un état d’esprit
Le minimalisme peut se résumer à l’expression rendue célèbre par Mies van der Rohe, “less is more” : autrement dit, simplifier sa vie pour mieux l’enrichir. Le minimaliste cherche à réduire voire à supprimer les distractions et tâches sans importance, et à réorganiser sa vie autour de ce qui compte le plus à ses yeux.
Le but est d’avoir le contrôle sur sa vie : décider et agir.
Un art de vivre
Le minimaliste vise une meilleure qualité de vie, et donc une existence plus riche et plus heureuse : il cherche à être davantage avec les personnes qu’il aime et qu’il apprécie, et à se consacrer entièrement à ce qu’il aime faire.
Etre minimaliste, c’est aussi prendre le temps de vivre dans le moment présent “ici et maintenant”.
Un mouvement
Le minimalisme s’est notamment développé aux Etats-Unis lors de la crise financière de 2008. Ce n’est pas un mouvement organisé et structuré, mais un ensemble d’individus qui ont fait le choix d’un mode de vie simple.
Les minimalistes utilisent les livres, les blogs, les vidéos et les podcasts, les films pour raconter leur expérience minimaliste, diffuser cet état d’esprit et donner des conseils pour vivre en mode minimaliste.